On est toqués de cuisine quand :


[vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_facebook type= »button_count »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]On se demande le matin ce que qu’on va cuisiner le soir. Le toqué de cuisine a un problème. A peine a t-il avalé son petit déjeuner qu’ il commence déjà à préparer intérieurement les repas de la journée. Pas de place pour l’imprévu, tout est millimétré. Il manque quelque-chose dans le frigo ? Un détour chez l’épicier en rentrant du travail, histoire de ne manquer de rien. Ce soir, on ne mange pas, on dîne.

On n’a pas/plus d’horaire pour cuisiner. La journée a été longue et fatigante. Métro, boulot, mais pas dodo. Non. Le toqué de cuisine, même lorsqu’il rentre tard, ne peut pas s’empêcher de cuisiner, cuisiner et cuisiner. On se fait un bavarois à 20h30 ? Même pas peur !

On adore faire les courses. Forcement, faire les courses, c’est savoir, prévoir, anticiper, s’imaginer les bons petits plats que l’on aura plaisir à cuisiner. Hors de question de louper la « corvée de course » … par contre on se réserve, bien entendu, le droit de se plaindre.

On invite tout le temps du monde chez soi. Qui dit copains dit invitations, qui dit invitations dit repas, et qui dit repas dit … cuisine. On invite donc régulièrement un maximum de monde pour partager une super soirée autour d’un bon repas que l’ ON aura préparé.

On passe des heures sur le net à errer. Que c’est bon de se balader de site en site. D’ailleurs, on les connait tous par coeur. On est toujours à la recherche de LA recette qui va tout changer, du truc à la mode. Notre carnet de recettes déborde de plats qui ont l’air super bons mais qu’on ne fera probablement jamais.

On entre en compétition avec les amis. Ca, c’est l’effet « un dîner presque parfait ». Il suffit qu’au sein d’un même groupe d’amis on retrouve deux toqués de cuisine pour que la guerre soit déclarée. Une gueguerre qui s’exprime par une surenchère de verrines, de petites brochettes apéro, de plats hyper travaillés qui ne prennent officiellement que quelques heures mais que l’on bosse depuis 3 jours.

On devient sourds et hyperactifs en cuisine. Lorsque l’on est dans notre bulle, plus rien n’existe. Quand on nous parle, on répond d’un hochement de tête sans même avoir écouté la question. Par contre, on sait exactement depuis combien de temps le lait est sur le feu, justement le temps nécessaire pour courir dans le placard chercher le sachet de sucre vanillé oublié. Alors non, on n’est pas sourds, on est juste concentrés.

On photographie tout. De ce l’on mange à ce que l’on prépare, tout est immortalisé parce que forcement, c’est tellement important. Au restaurant, chez les amis, à la maison, le moindre plat est photographié pour être reproduit un jour, ou pas.

On décrypte les étiquettes. Parce que l’on connait par coeur tout ce qui est bon pour la santé, et donc ce qui ne l’est pas, on ne peut pas acheter un produit sans savoir ce qu’il y a dedans. Oui, on sait exactement ce que sont les glucides, les lipides et tous les trucs écrits en tout petit sous le paquet de chips.

On a tous les ustensiles indispensables et vitaux. Et surtout, on possède l’appareil génial qui permet de faire des spirales dans les pommes de terre.

On n’a plus de place pour ranger ses livres de cuisines. Les étagères plient, ça s’empile, ça prend la poussière, mais on continue d’en acheter. Surtout que bien sûr, entre nous, on les a tous lus ? …[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_facebook type= »button_count »][/vc_column][/vc_row]

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